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Pour des cantines 100% bio et locales !

La majorité des gens souhaite des cantines plus bio, plus locales, plus de saison et abordables financièrement. Malheureusement le système actuel ne permet pas de tendre vers un tel objectif sur tous les territoires. Je mène l’enquête sur le terrain pour identifier les points de blocages et chercher des solutions aux niveaux français et européens.

Fin novembre nous étions avec Yannick Jadot et Emmanuel Denis, le maire de Tours, ainsi qu’avec avec les élues en charge de la question dans les Villes de Tours et Blois, Alice Wanneroy et Hélène Menou. sur l’exploitation maraîchère bio de Stéphane Picou à Saint-Genouph. Nous y avons rencontré des acteurs locaux de l’alimentation scolaire. L’occasion d’échanger avec un producteur mais aussi une représentante des transformateurs.trices, Fabienne Ermel, sur les difficultés d’approvisionnement des filières bio locales en matière première.
La visite de la cuisine centrale de la ville nous a permis d’aborder la question des meilleurs moyens de cuisiner les produits et notamment l’importance d’avoir une légumerie qui permette de transformer des produits locaux – donc frais – pour préserver les qualités nutritionnelles dans l’assiette des enfants. Sans compter la présentation et la qualité gustative qui font que les enfants finissent plus aisément les plats et gaspillent moins. Quant à la question du prix, de nombreuses solutions existent pour que cela ne coûte pas plus cher aux parents.
Cette visite nous a également permis de rappeler l’importance de la commande publique dans le contenu des assiettes. Pour commencer mes recherches, j’avais déjà pu échanger, début novembre, avec Estelle Cochard et Magali Sautreuil, deux conseillères régionales écologistes passionnées en Région Centre-Val de Loire.
Avec les cantines, la commande publique a entre les mains un levier puissant pour enclencher des dynamiques territoriales et viser notamment les 25% de surfaces agricoles en bio comme le Parlement européen l’a réclamé au travers de la stratégie « De la Ferme à la Fourchette » votée le 20 octobre dernier. Encore faut-il que les réglementations européenne et française évoluent pour favoriser mieux qu’aujourd’hui une telle dynamique. J’y travaille activement.

 

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